Shards of Infinity 🌠- Test – Jeu de Société

💡 Gary Arant, Justin Gary
🎨 Aaron Nakahara, Digital Art Chefs, Rod Mendez, Thien Nguyen
🧩 Ultra Pro, StoneBlade Entertainment, Iello (VF)

👨‍👨‍👧‍👦 2 à 4 joueurs
30min
🧠 Dès 10ans


⚙ Jeu de cartes – Deckbuilding – Affrontement
🎲 Jeu Intermédiaire (mais très accessible, parfait en initiation)

Article réalisé avec un exemplaire presse du jeu envoyé par l’éditeur. Cet article n’est pas sponsorisé pour autant et mon avis donné librement.


C’est dans la boite !

Vue d’ensemble du matériel

Comme tout autre jeu de cartes, le matériel est essentiellement constitué de … cartes ! D’une qualité supérieure à la moyenne avec des cartes tissées qui inspirent qualité et manipulation agréable, très appréciable au vu de la tranche tarifaire dans laquelle se place le jeu. Le reste du matériel se limite à 4 grandes fiches de héros avec molette plutôt qualitatives.

Les illustrations sont assez classe et collent bien au thème futuriste du titre avec une direction artistique et un design de cartes qui fait assez penser à Magic au premier coup d’oeil.

Le livret de règles est agréable et simple à lire, bien pensé, détaillé sans pour autant faire 36 pages avec de belles illustrations explicatives détaillées, l’ensemble permettant de prendre rapidement en mains le jeu et d’entamer une première partie sans trop y revenir.

Shards of Infinity c’est une édition épurée mais efficace plutôt satisfaisante pour le format proposé !

On retrouve dans la boîte :

  • 4 Fiches de Héros
  • 128 cartes (dont 80 cartes communes « bords noirs » et 40 cartes de départ « bords blancs »)
  • 1 livret de règles


Comment on joue ?

Dans Shards of Infinity les joueurs incarnent l’une des 4 factions disponible et vont lutter pour dominer le monde en recrutant de nouvelles unités, en augmentant la puissance de leur héros et en déchainant la puissance des Éclats de L’infini.

Dans ce deckbuilding la mise en place est très, très rapide, chaque joueur récupérant un deck de départ (tous identiques) composé de 10 cartes (7 Cristaux, 1 Éclat de L’infini, 1 Blaster ,1 Réacteur d’éclats), le reste des cartes étant mélangées pour former une pioche et six d’entre elles étant révélées pour former un marché. Chaque joueur reçoit une carte héros avec les points de vie à 50, le premier joueur commence avec 0 de maitrise, les suivants avec 1 de plus que le précédent. La bataille peut commencer !

Dans son fonctionnement Shards of Infinity est très classique et demeure également très accessible avec notamment une iconographie limpide et peu de texte sur les cartes et aucune mécanique superflu, tout est calibré pour l’efficacité et l’action ! Chaque joueur pourra ainsi jouer tout ou partie de ses cartes pour bénéficier de divers bonus et action.

Les joueurs pourront ainsi générer des cristaux, la monnaie du jeu, pour acheter de nouvelles cartes au marché, subtilité du titre plutôt appréciable on pourra soit acheter des cartes pour les conserver dans notre deck comme tout deckbuilding habituel ou alors pour certaines (des mercenaires), les payer et les mettre en jeu directement dans notre zone de jeu pour bénéficier de leurs bonus instantanément sans passer par le classique « défausse – pioche – mise en jeu ». C’est un élément que j’ai particulièrement apprécié dans le jeu un système tout bête qui permet de profiter d’effet sans « pourrir » son deck avec des cartes inutile sur la durée. Ces cartes étant défaussées en fin de tour et retournant sous la pioche du marché, donc potentiellement ré-activable plus tard !

Dans Shards of Infinity on pourra ainsi recruter divers types d’unités :

  • Les alliés, qui seront joués pour profiter de leur action (gain de cristal, puissance, pdv, pioche de cartes etc …)
  • Les champions, des cartes permanentes qui feront profiter de bonus à chaque tour une fois engagées, ces cartes pouvant être détruites par les adversaires en cours de partie
  • Les alliés mercenaires, qui peuvent soit être recrutés de manière classique pour être joué tout au long de la partie, soit en one-shot comme expliqué plus haut.

Les 4 cartes communes sont reparties en 4 factions qui fonctionnent en synergie, clairement lorsque l’on achète des cartes d’une faction on a tout intérêt a en posséder d’autres pour déclencher des actions à la chaine ou décupler la puissance des actions de certaines de ces cartes. Certaines de ces cartes au contraire demandent plus de variété dans les factions au sein de notre deck pour être efficace, il y en a pour tous les gouts ! C’est cet aspect qui m’a fait immédiatement pensé à Magic, on joue « vert » ou « bleu-vert », je me suis retrouvé il y a dix ans quand je taquinais un peu le carton.

L’autre petite subtilité bienvenue de Shards of Infinity se trouve dans la puissance de notre héros : sa maitrise, qui va augmenter soit par une action que les joueurs peuvent réaliser une fois par tour (dépenser 1 cristal et augmenter de 1 niveau la maitrise de son héros) soit via les cartes acquises au marché. Ces mêmes cartes gagnant en puissance en fonction du niveau de maitrise du héros pour des actions toujours plus puissantes !

Dans son fonctionnement global, le jeu est un pur jeu d’affrontement où l’on va copieusement s’envoyer des patates dans la courge espérant réduire à 0 les points de vie des adversaires, grâce à nos cartes que ce soit celles de base ou via des alliés ou des champions chaque puissance acquise durant le tour pourra être utilisée pour attaquer un ou plusieurs adversaire.s pour réduire son nombre de point s de vie ou de détruire une champion gênant chez l’adversaire (je pense notamment aux Homedeus qu’il ne faut pas laisser se déployer en nombre !). Mais ! Parce qu’il y a un mais ! Certaines cartes offrent la capacité de se défendre et de réduire le nombre de point de vie perdus uniquement dans le cas d’une attaque direct sur notre héros, les champions encaissant les dégâts sans pouvoir être défendus et ne peuvent servir de tank également, chose que je trouve un poil étrange … Pour se défendre il suffit de montrer à l’adversaire que l’on possède une ou plusieurs carte(s) permettant de se défendre pour prévenir la même quantité de dégâts.

Je vous rassure il est tout à fait possible de l’emporter sans se focaliser sur l’attaque pure des adversaires en construisant un deck qui se focalise sur la maitrise de notre héros, seconde condition de victoire du jeu si le curseur atteint 30 points, cette autre aspect du jeu avec la construction de deck lié offre de très bonnes sensations avec une progression plus lente et des combos plus complexes à mettre en place.

À la fin de son tour chaque joueur procède à un grand nettoyage en défaussant les cartes restantes en main puis en évacuant les cartes Alliés et Mercenaires de sa zone de jeu, seules les cartes Champions restent pour le tour suivant. La main est refait à 5 cartes et le joueur suivant pourra entamer son tour. Les tours de jeu de Shards of Infinity sont extrêmement fluides, j’ai été bluffé par l’instantanéité de la maitrise du jeu, peu importe les joueurs avec lequel je l’ai joué et la nervosité des parties, on est scotché du début à la fin sans temps morts avec une belle montée en puissance et de très nombreux retournements de situation.

La partie peut prendre fin de 2 manières différentes :

  • Un joueur est le seul survivant
  • Un joueur a atteint 30 de maitrise et a joué l’Eclat de L’Infini

Mon avis :

Bien qu’il ne réinvente clairement rien dans les mécaniques classiques du deckbuidling, Shards of Infinity est très appréciable à jouer notamment par son système de jeu très bien réglé, épuré et efficace qui fait la part belle à l’accessibilité et à la fluidité instantanée !

Néanmoins il apporte quelques subtilités très appréciables comme ces cartes Mercenaires qui viendront directement dans notre zone de jeu et sans que celles-ci n’aillent dans notre deck, la puissance de notre héros qui ne demande qu’a être augmentée pour profiter d’effets plus puissants de certaines cartes, la synergie des différentes factions façon Magic, la double condition de victoire possible qui force a toujours être attentif à ce qu’il se passe, les cartes Champions qui restent d’un tour sur l’autre.

Shards of Infinity est un deckbuilding d’affrontement, nerveux où chaque situation n’est jamais vraiment acquise profitant de règles très accessible et d’une iconographie très limpide qui en fait un jeu de deckbuilding aisé à expliquer et faire jouer peu importe le public, une excellente porte d’entrée vers ce type de jeu mais qui ravira également les amateurs par son gameplay calibré et nerveux et ces quelques subtilités de gameplay bienvenues dans un format plutôt simple à transporter avec des durées de parties plutôt courtes, surtout à 2.

Le jeu brille aussi par une édition certes épurée et essentiellement constituée de cartes, deckbuilding oblige, mais néanmoins au vu de la gamme tarifaire, sont d’excellentes qualité avec des cartes tissées qualitatives et très agréables à manipuler ! En revanche le thème est complétement absent et les illustrations pas forcément marquantes, bon pour se mettre copieusement sur la tronche on fera facilement l’impasse sur ces points.

Shards of Infinity est un deckbuilding aux allures classique, au gameplay extrêmement bien huilé et nerveux, immédiatement accessible, instantanément mis en place et expliqué il procure d’excellentes sensations de jeu avec de petites subtilités bien trouvées parfaitement integrée au gameplay qui ne viennent en rien alourdir le gameplay inutilement, faisant de ce deckbuilding un jeu extrêmement fluide ! Clairement une valeur sûre notamment en terme d’initiation au genre pour pour les joueurs en quête d’un deckbuilding d’affrontement nerveux et rapide !

Les + :

  • Règles simplissimes et limpides
  • Mise en place et rangement express
  • Simple à expliquer, immédiatement maitrisé
  • Gameplay classique, huilé et efficace
  • Iconographie très lisible
  • Peut de texte sur les cartes
  • Une édition plutôt propre pour la gamme
  • Des subtilités de gameplay sympathiques et parfaitement intégrées
  • Un jeu extrêmement fluide et nerveux !
  • De l’affrontement mais pas que …
  • La montée en puissance de la partie
  • Les combos et les factions qui agissent en synergie
  • Se mettre copieusement sur la tronche (et pouvoir se défendre !)
  • Parties relativement rapides
  • Des retournements de situation nombreux
  • Une rejouabilité plutôt solide
  • Le mode 2 joueurs qui offrent un max de contrôle et un vrai duel (à 3 top aussi)*
  • Parfaite initiation au genre

Les – :

  • Un thème anecdotique
  • Des illustrations pas forcément marquantes
  • *À 4 joueurs un poil long et plus chaotique
  • Pourquoi les Champions ne peuvent pas défendre le héros ?

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